Back to life

Comme c'est bon de revenir à Paris


Je ne sais pas pourquoi j’ai attendu si longtemps. Aujourd’hui, je suis retourné à Paris (c’est magique), écouter le bruit et humer l’odeur sous un soleil charmant. Raaaah c’était vraiment trop bon, un fix qui devrait me maintenir en vie, jusqu’à la prochaine fois...

Back to Life - Back to Paris

Je ne sais pas pourquoi j'ai attendu si longtemps. Aujourd'hui, je suis retourné à Paris (c'est magique), écouter le bruit et humer l'odeur sous un soleil charmant.

Raaaah c'était vraiment trop bon, un fix qui devrait me maintenir en vie, jusqu'à la prochaine fois. J'ai rencontré du beau monde, j'ai déjeuné avec Tanguy qui m'a offert le dessert, il peut bien se le permettre avec tous les sous qu'il a gagnés, lui qui a investi chez nous alors qu'on ne valait pas un radis, et me voilà dans le train du retour, en face d'un adorable couple qui doit bien pouvoir justifier trois cartes senior à eux deux. J'aimerais bien entamer la discussion avec eux, mais j'ai peur de me faire piéger jusqu'à Angers alors que j'ai trop de choses à vous écrire.

Première chose, me voilà maintenant heureux père de 4 enfants. Renault Espace, robes à smocks, couleur locale, intégration mon mignon. Si j'ai quitté tous mes amis, ce n'est pas pour ne plus en avoir, alors je suis prêt à faire quelques concessions. On habite dans un quartier où on peut faire un créneau en marche avant, c'est un peu flippant au départ mais il paraît que c'est mieux pour ma Renault Espace.

Deuxième chose, nous voilà maintenant heureux et véritable imprimeur, et ça va bientôt faire un an que nos machines marchent à plein régime. C'est toujours aussi génial, même si les machines sont parfois un peu capricieuses. Cela dit, on a appris à les connaître, et maintenant, sans même devoir leur parler, on sait ce qui ne va pas. Ca a été un crève-coeur de quitter l'imprimeur de nos débuts, c'est évidemment aussi grâce à eux qu'on a connu notre supercroissance, mais on tenait à maîtriser encore plus notre produit, à produire nous-mêmes ce que l'on crée. Fin d'un cycle, suite logique. Ce qui est cool aussi c'est que dans notre atelier il y a pas mal de mecs qui aiment bien aller au stade voir leur équipe perdre le week-end. Ca nous fait un vrai sujet de partage, même s'ils n'ont pas l'air de bien comprendre quand je leur explique qu'il est aussi possible de jouer en milieu de semaine. A l'étranger, pas que sur France 3.

A l'étranger justement, on a posé nos premières valises en Allemagne début décembre. Servane était super émue, l'aboutissement de trois ans de travail, mais pour le moment on va dire que ça décolle doucement. On va pas se mentir hein. Quand il s'agira de lever des fonds pour conquérir le monde, on aura peut-être un autre discours, mais là on est entre nous. Ce n'est pas pour ça qu'on n'y croit pas, bien au contraire, on chouchoute à mort nos premiers clients, google translator me dit qu'ils sont ravis, ils bénéficient direct de notre ultra qualité made-in-Nantes, alors ils finiront bien par le dire à leurs amis. Simplement ce serait sympa de pas trop temporiser. Faudrait pas qu'il y ait de rancune entre nous, maintenant qu'on est réconciliés.

On a aussi sorti notre site sur l'ipad l'autre jour, et ça aussi c'est mortel. Lundi, on était surexcités et euphoriques comme à la première écoute de la reprise de George Barnett. Il y a sans doute encore quelques petites choses à revoir, vu que ça a fait planter le site cette nuit et que ça n'a pas l'air lié au trafic. Mais c'est cool de sortir un truc de cool, maintenant qu'il paraît que les PC sont ringards. Stuveu. Bon va juste falloir que j'aille rebriefer le service client. Hier Perrine a eu un client ipad au téléphone et lui a conseillé d'aller sur PC parce que bon l'ipad c'est bien gentil mais on n'y comprend rien. Ca fait toujours plaisir de sentir qu'on travaille pour ses équipes. Epanouissement, accomplissement, toussa. On en parle d'ailleurs pas mal avec Stéphane de ces trucs là. Stéphane, c'est notre psy. Maintenant qu'on est nombreux et que les soirées ne suffisent plus, on se parle et ça fait du bien. Derrière il va falloir peut-être muer sans trop se perdre, alors qu'on ne sait pas toujours où on va aller. Peu importe. C'est là où je t'emmènerai.