Face à la mer

On rêve de grandir


Depuis le temps que je patiente, dans cette chambre noire, j'ai accumulé nombre d'actus croustillantes que je m'apprête enfin à partager avec l'immense fan base de ce blog pointu et réputé. La dernière fois que nous nous sommes quittés, nous nous préparions à quitter la capitale...

Face à la mer - L'Atelier Rosemood arrive à Nantes

Salut les kids

Depuis le temps que je patiente, dans cette chambre noire, j'ai accumulé nombre d'actus croustillantes que je m'apprête enfin à partager avec l'immense fan base de ce blog pointu et réputé.

La dernière fois que nous nous sommes quittés, nous nous préparions à quitter la capitale pour une province nantaise mais accueillante : c'est maintenant chose faite, Dieu me pardonne.
Le déménagement s'est fait au petit matin d'un grand jour de décembre : j'ai immédiatement proposé un café aux déménageurs qui avaient dû égarer leur brosse à dents depuis plusieurs semaines déjà, j'ai dit au revoir aux copines du quartier et j'ai pris le train pendant qu'un camion rempli de tous nos souvenirs respectait les limitations de vitesse jusqu'à la Côte Ouest.
Sur place, Antoine et Guillaume ont tout rangé dans un froid glacial : les bureaux étaient nickels, mais il manquait simplement l'électricité. La veille de Noël, la veille des vacances, vraiment le scénario idéal : un peu comme si j'emmenais ma fille aux urgences le soir du nouvel an dans un hôpital plein d'internes réputés pour leur sens de la fête.

Heureusement, et c'est quand même un des premiers grands enseignements de ces derniers mois, à Nantes, on est bienveillant : les voitures s'arrêtent aux passages cloutés, les voitures patientent sans klaxonner le temps que les parisiens comprennent ce qui se passe et se décident à traverser, et Stéphane, Anthony et Yoann font tout pour que l'électricité arrive au plus vite pendant que la Rosemood West Team se débrouille finalement pas si mal avec le télétravail. Du coup, au bout de quelques jours, on avait un gros câble qui passait par la fenêtre pour aller choper du courant gratos en bas du Rosemood Building, dans le plus pur respect des normes environnementales. On a pu installer les 7 chauffages électriques autour de Lucie, qui a commencé à dégivrer et s'est remise au boulot.

Bon après, Nantes c'est petit hein. C'est bienveillant, mais c'est petit. Et puis, aussi, c'est calme. Mais pas tout le temps. Par exemple, l'autre soir, il y a eu un tag sur la porte de mon immeuble. Heureusement, le lendemain à 8h pile, tout l'escadron anti-tags-murs-propres de la mairie était sur le pont pour nettoyer tout ça. On sentait que les mecs étaient super contents d'avoir un peu de boulot.
Depuis, rien à signaler.

A part ça :

Eh ouais. Si un jour je me mets à trouver ma nouvelle vie cool et trendy, il y aura toujours Ouest France pour me ramener gentiment à la réalité.

Côté petit commerce, on a recruté pas mal de régionaux pour remplacer les parisiens qui avaient tenu à le rester. On a perdu un beau mec pour en retrouver un autre direct, j'y tenais beaucoup, on a perdu notre championne de gym' mais on a gagné une prof de danse classique, et on a même trouvé une copine pour Sophie en faisant reculer le taux de chômage chez les seniors. Moi, je suis toujours hyper content quand j'arrive à concilier intérêt de l'entreprise et développement durable.

Du coup là ça y est, on est repartis sans s'être vraiment arrêtés, Girly a son équipe de choc, Antoine aussi, et on a même des idées nouvelles pour des projets nouveaux. Sur d'autres produits que les faire-part, en France ou même ailleurs. Eh oui, maintenant, on est face à la mer. Et on rêve de grandir.